#LIBERER BASSIROU DIOMAYE FAYE

#LIBERER BASSIROU DIOMAYE FAYE

ET TOUS LES PRISONIERS POLITIQUES, LES JOURNALISTES ET LES JEUNES DANS LES PRISONS SENEGALAISES DU PRESIDENT MACKY SALL (#mackysall #BBY) ET SON AMI IDRISSA SECK (#idrissaseck #rewmi)

 

Bassirou Diomaye Faye & Ousmane Sonko | Pastef | @Sénégal

 

Mon très cher Barthélemy,

Je commencerai d’abord par dire que tu avais bien raison de demander ce qui s’est vraiment passé. Pourquoi Bassirou Djomaye Faye en prison. Ceci lorsque j’ai publié mon message vidéo sur Facebook.

Barthelemy Faye | 5:11 « Posé la question avant de réagir bro »

Barthelemy Faye | 8:27 « Votre cher Bassirou qu'es qu'il l'a fait et qu'es qu'il à dit c'est important de demander le pourquoi »

Ousseynou Latyr Faye ­| 0:00 « Barth; tu penses que je ne sais de quoi je parle ou bien c'est une information que tu as raté et qu'il te faut des explications !? Dans les deux cas je pourrais répondre mais il faudra me préciser ta question. Je te remercie pour l'intérêt et la discussion que tu ouvres. À très vite »

Moussa Sène | Barthelemy Faye « qu'a-t-il fait, qu'a-t-il dit pour qu'on le séquestre ??? Éclairez notre lanterne ? »


J’ai lu attentivement les commentaires sur la venue de Idrissa Seck à Ndiaganiao. Notamment le texte de l’homme Kéyi Nging que je remercie pour cet effort de clarification.

J’ai néanmoins envie de dire : SOIT !

Pas pour ou contre l’auteur ou le contenu, au contraire mais par la connaissance que j’ai de son intégrité et son engagement pour la commune et surtout pour la jeunesse.

Je ne peux m’empêche de retenir : Sereer, Ndiaganiao, ndut, Bassirou Djomaye, Baye Thié, Idrissa Seck, 2,5 millions.

1ere question : A la fin qu’est-ce qui reste ? : Sereer, Ndiaganiao, ndut !

Ça permet de faire « un pas de côté » en enlevant aussi bien la personnalisation des faits que du débat.

Tentons un pas de côté

Tout le monde connait l’histoire : un jour un homme éprit de sa liberté et non moins taquin évoqua sur la place publique « je déposerais bien une commission dans le puit du roi ». Il était fier de sa blague et était rentré dans son foyer. Le lendemain il se vit cueillir fissa par les mains du roi et pendu sur même place pour exemple. Quelqu’un.e avec une toute autre intention était passé.e par derrière lui.

Qu’est-ce qui a bien poussé ce dernier à poser cet acte ? Etait-il aussi quelqu’un qui venait de découvrir que quelqu’un d’autre pourrait être plus libre que lui ou elle ? L’avait-il fait pour précipiter la fin du premier ? Qui peut savoir ?...

2ème question : 12 avril ‘annonce de la venue d’Idy, 14 avril arrestation de Basse ; restons toujours dans la naïveté et la bonne foi : que sait-on de ce que savait Idy ou pas ? On a néanmoins tous vu la conférence de presse qui a suivi la mascarade du 27 mars

Qui veut la guerre prépare la guerre ; qui veut la paix fait la paix (.)/

Rappelons tout simplement que dans notre culture, ce que nous faisons quand nous arrivons devant une situation de crise (de conflit) c’est d’abord s’interposer. Notre priorité c’est d’éteindre le feu et mieux encore sortir des griffes du plus grand le corps du « faible ». En l’occurrence ici l’Etat par l’entremise de la police et de sa justice est formellement dans une tentative que personne ne discute maintenant d’imposer une croyance unique : force reste à la loi !

Oui mais qu’elle loi ?

Est-ce celle qui couve une partie de la population quelque soit leurs fautes et leurs bévues tout en imposant dans le même temps le « couvre-feu », sinon « la justice diligentée » à tous ceux qui ne professent pas un certain « mot d’ordre. »

« lakh dom, door dom ! » té « ku nëp tufli nga toy ! »

Pour faire court, Bass a écrit un texte intitulé « La clochardisation continue ». Ici je mets le titre entre guillemets mais Bass l’a fait entre deux icones symbolisant une balance. Une traduction donc de ce que je disais plus haut dans mon introduction (deux poids deux mesures).

Parenthèse socio

Le guillemet est un signe typographique utilisé dans l’écriture. C’est drôle qu’il soit double… avec une ouverture et une fermeture. Il sert à citer.

Mais !

Les guillemets ont une très grande portée scientifique, philosophique et pour finir : sociologique (Bachelard). Il annonce une « vérité » dans le sens où il montre la chose sociale en suggérant ou en mettant le doigt sur ce que tout le monde sait, voit sans le dire. Le fait est que cette vérité fait mal. Parfois très mal (dirait Bourdieu)! Et plus mal encore à celui qui voudrait bien pouvoir dérouler sa vie et mener ses agissements sans que personne ne puisse ou n’ose s’y opposer : dixit « Nous allons réduire l’opposition à sa plus simple expression » | 16 avril 2015 (note 2)

Le moyen que la littérature permet c’est l’autre forme de guillemet : la métaphore ! Elle permet de voyage d’une forme à l’autre et d’une représentation à une autres. D’une réalité à une autre en les procurant et en les habillant d’autres visages. Par l’humour (l’ironie, la dérision… Molière Tartuffe), la ressemblance animale (allégorie ; Fables de la Fontaine, Orwell « La ferme des animaux », 1945…)

Le champ politique n’est pas en reste dans cette réalité. Elle parade dans le sens du jeu. Le jeu de mots et plus encore : de la rhétorique. 

L’autre réalité c’est que nous avons presque fini de faire du français nôtre… mais je n’irais pas plus loin pour le moment plus loin là-dessus.

Mais retenons qu’en plus des faux amis, une traduction littérale ne fait pas, d’une phrase écrite ou exprimée en français, la même phrase et la même signification une fois traduite dans une langue nationale. C’est une évidence et cela va de soi. 

Cela dit, pendant les 3 premiers paragraphes de ce texte, on peut dire que tout allait bien. Ce qui a fait mal c’est le quatrième couplet :

« Certains magistrats, une infime minorité, se sont donnés comme mission d’égorger, de dépecer et de servir de la viande fraiche d’opposants politiques au Présidents Macky Sall pour qu’il décide, selon ses manies et ses phobies, à quelle sauce il voudrait les manger ».

On peut le dire : c’est tartar (note 1) ! C’est crue et c’est l’effet recherché ! Ça fait même plus Tabaski (Aïd al-Adha) que Korité (Aïd al-Fitr).

Jusqu’ici on peut remarquer que Bass’ n’a qualifié quiconque de cannibale ou de « deum » (sorcier en wolof). On n’est dans le registre de la politique, du conflit verbal et qui plus est au cÅ“ur de ce qui anime l’actualité politique du pays depuis plus d’une année : le « ni-oui ni-non » de notre président ; les aspirations de plus en plus avouées de ses partisans jusqu’aux plus hautes responsabilités et pour finir, toujours comme introduit plus haut, sur la question de la justice à deux vitesses emportant dans sa déferlante les opposants et choyant, chatoyant et soudoyant les partisans d’un régime.

A mon avis tout cela a commencé depuis l’opposition farouche de Bass’ à l’extorsion des terre agricoles dans la commune de Ndiaganiao. Pointant du doigt des projets dits « d’agro-business » qui ne disaient pas leur nom.

Et puis il y a une autre lors de l’émission « Salon d’honneur » sur Walfadjiri : « Kiy dissoudre pastef… kikoy djur, Kiy djur koku djudogul ! » (Celui qui dissoudra le parti Pastef, la mère de sa mère n’est pas encore née !).

Une vieille phrase qu’on connait tous de quand on était en primaire et qu’aurait prononcé le Général De Gaulle disant « la balle qui me tuera l'homme qui la créera la mère de sa mère n'est pas encore née ! ». Bon je ne vais pas vérifier la véracité de ce propos. Cela dit d’une part il y a sur internet, notamment sur le site de l’INA toutes les phrases célèbres du G. De Gaulle et ça mérite d’y passer un peu temps. De quoi comparer avec les « politiques » de Macron, Hollande, Sarko…  D’autre part parfois il est bon de garder ce qu’il y a de « pépite » aux mythe (.)/

Comparons avant d’en arriver à l’autre vraie question

Qui se souvient du "fañ fañ fañ" (…) "wathiathiaaaa" !? de ce même @IdrissaSeck venu de sa haute courtoisie honorer nos traditions ; ce qu’on appelle autrement en bon français : un pied de nez ! | Les misérables, Hugo. Le même avait, tout le monde s’en souvient, accusé notre président-candidat Macky Sall en ces termes :  

"il n'honore pas sa parole, il est incompétent, il est assujetti aux puissances étrangères... maintenant il est assassin de nos enfants." 

Evidemment : il avait 2 choix après, disait-il 15 mois où il était en contact avec le président sur le dos de ses partisans et pendant qu’il proférait les paroles citées ci-haut : rejoindre Macky ou se soumettre à Macky. Connaissant son intelligence, sa clairvoyance et vue sa nomination à la tête du Conseil économique, social et environnemental qu’il avait souhaité la suppression du fait de son inutilité. Il a dû se dire : le second mon général. Comme ça j’ai les deux ! Il avait alors dit en conférence de presse : « Le premier thème dont le président m’a entretenu, c’est l’emploi des jeunes, l’immigration clandestine, et il a naturellement ajouté les inondations récurrentes, l’érosion côtière, la gestion des ressources naturelles, notamment pétrolières et gazières. » No comment !

De la puissance du symbole de « l’instrument-état » à l’affabulation juridique contre l’union-nation

La puissance d'un état réside dans le contrôle de toute possibilité d'hiérarchisation de l'espace politique (espace public et espace "privé » ; tu vois là : privé est entre guillemets car le privé est une illusion ; Une illusion certes rassurante = grand débat !). Qui est intelligent ? Qui peut avoir quel diplôme ? Un prêt ; Une bourse ; Des terres....

Là en l'occurrence avec l'affaire de Bass' et du parti Pastef en général c'est :

Ø  tu ne peux pas faire ton "némékou tour |> moi je fais ma tournée politique déguisée en "conseil de ministre décentralisé"

Ø  tu ne peux pas faire une journée de dons de la part des partisans |> détourner des milliards ce n'est pas trop grave; mon coude est trop lourd pour que les dossiers puissent tomber aux mains de la vraie justice

Ø  tu ne peux pas être le chef de l'opposition |> je me protège avec quelqu'un qui n'a aucun scrupule pour tourner sa veste : tiens Conseil économique et social

Ø  tu ne peux pas te proposer pour régler la crise casamançaises (mfdc) |> moi j'ai mieux : je transforme ta volonté de mettre fin à la crise en une manigance pour réactiver les tensions

On a compris qui peut le plus peut abuser du plus et qui a le moins ne peut que subir le plus de celui qui peut le plus.

Retenons donc ceci : que tout ça c'est du pipeau !

Qu'ils arrêtent les agressions et libèrent les gens maintenant qu'ils puissent aller fêter la korité (Laïd) en famille.

D’une diversion politique en vers des goûts de son excellence

En premier lieu, la véritable question maintenant c'est qu’est-ce que tout ce matraquage, tous ces mensonges, ces manipulation basses et ces aller-retours en prison fabriquent dans notre inconscient collectif : qu'il n’y a plus de justice !

Maitre Abdoulaye, avec tout le respect qu'on lui doit nous a fait découvrir la grande porte du monde de l'économie et des relations internationales. Que notre solvabilité en tant qu'état et notre union en tant que nation est la clé de la négociation et par lien presque direct du développement. En montrant au monde entier, états et investisseurs privés que nous n'avons pas - en tant qu'état souverain et conscient de ses capacités intellectuelles et matérielles - d'amis mais que des intérêts, le tout dans un cadre stable - de respect des biens et de la liberté des personnes - la confiance renaît et le projet suivent.

Mais malgré ce travail titanesque réalisé en à peine 3 ans il a aussi fait croire à une bonne partie de la jeunesse que la clé de la réussite c'est le « suivisme politique » ; Qu'un ministre peut devenir milliardaire par son « seul salaire » et qu'un jeune ambitieux c'est un bon calot bleu, un jeune prêt à sauter dans des 4x4 (vous avez oublié les 4x4 de Wade !?) pour organiser et ou assister aux meetings. Et puis personne n'a oublié comment il conduisait : je clignote à gauche, et je tourne à droite ! Et la chanson de Youssou Ndour à qui, il paraît, on avait refusé un cachet... intégrait le refrain : « milliard par-ci, milliards par-là... ». Pour finir D’avoir fait de son fils un prince héritier et que celui-ci l’a accepté avait à mon avis signé la fin de l’âge Wade.

En second lieu c'est la question du discours. Une démocratie qui veut qu'on l'appelle de son vrai nom, se doit absoudre toute velléité autoritaire - je rappelle que c'est le propre des gens, les mêmes en charge du gouvernement et de l'oppositions.
On pourrait développer sur les origines notamment philosophiques (idées chez Platon) en plus d'un apport social (la mort, le bouc émissaire chez Girard et le monopole de la violence chez Norbert...) mais ce serait long... Soi-disant je pose ça là !

Il est vrai que Macky et tous les gouvernements dignes du nom sont entourés, en plus d'un renforts non négligeable "médiatique", d'une armée de " professionnelles producteurs de discours". Et ce n'est pas le fait qu'ils inondent l'espace public sonore de choix erronés et de discorde qui pose problème. C'est le fait même qu’ils décident et mettent en Å“uvre, en actes répressifs, physiques et par nos propres moyens et que par-dessus ils tentent de le justifier la présence et l’automatisation du discours.

Aujourd’hui, les autres et moi-même, nous savons que la prison est gonflée d’opposants politique, de journalistes et éducateurs populaires et d’activistes et lanceurs d’alertes. Certains on finit par être souscrits, à leur corps défendant, à un abonnement premium et d’autres un abonnement sur mesure dit de « retour-au-parquet ». Un dernier inventé de toute pièces pour masquer une garde-à-vue sans limite. Ce qui constitue une atteinte délibérée des droits et des libertés des personnes. Une dictature qui ne dit pas son nom. Et ça ce n’est point le fait des opposants, des journalistes et des jeunes partisans qui sont en prison ou assiégés ou avec des bracelets électriques : c’est bien du seul fait de l’état et du régime en place. Ne pas le dire et par-dessus tout le combattre c’est le soutenir. 

Idrissa Seck ; le récital puissant de l’exil de l’élégance morale et d’homme d’état et le maniement perfectionné de l’art d’être juge et partie

Voilà un monsieur qui depuis les élections de 2019 ne s’est jamais opposé à Macky Sall et son gouvernement. Pire : il a « rejoint » en novembre 2022 le BBY en acceptant le poste de président du CESE ; ce qui lui a assuré des vacances dorées aux frais du contribuable. Maintenant qu’il est pleinement embecqué le voici venu restaurer une image de croyant en boubou blanc, de modéré, de la nuancé, d’équilibre et de la bonne parole sans le moindre gène. (Afin : dans un vieux français on disait : sans vergogne ! Ou sans honte ! Comme quoi c’était peut-être mieux) 

« …tant que les sénégalais ne votent pas à nouveau, le 24 février prochain, je suis le chef de l’opposition… » A ces propos Idrissa Seck ajoute que c’est de la faute des sénégalais qu’il y une confusion car ils ne jamais la vérité.

C’est l’annonce d’un coup d’état populaire. Après les affaires judiciaires ; le « parti » a enfin trouvé en Idy le poulain qui doit se dresser devant Sonko.

 

Parlons donc une fois d’Idy. Faisons comme s’il en valait la peine ! Ça lui plaira car vraisemblablement il aime jouer. Sauf que le Sénégal et les sénégalais n’en sont plus là.

Personne au Sénégal aujourd’hui ne peut passer à coter de l’arrogance d’Idy. C’est trop ! On a envie de lui demander à chaque fois :

-      À quoi bon de vanter des valeurs de juste, de vérité et de croyance et de fidélité si on est incapable de lutter contre son envi permanant de ruse (autrement dit de traitrise)

-      Ça change quoi de maitriser le coran et d’en citer les versets à tout bout de champs si on n’est incapable de tenir une promesse et qu’on change régulièrement de fusil d’épaule

-      Et de plus, monsieur consultant de niveau international, toi qui aimes prendre les gens de haut et même le président Abdoulaye Wade, toiser les gens pour des moins que rien avec des pensées et une expérience ordinaire comment peux-tu prétendre nous diriger ? Nous les « ploucs » ; nous les gueux à tes yeux ! Juste pour satisfaire ton égo Ã©lastique et surdimensionné ?!

A propos de Idrissa Seck, il faudrait se limiter à ceci – ce que je pense, les sénégalais ne feront peut-être pas puisque nous-mêmes avons réélus Macky en 2019 – c’est qu’il se sert de l’image de Sonko, de l’aura actuel.  Alors même qu’il était – à ce qu’il semble bien et soyez certains qu’il trouvera toujours le moyen de faire croire le contraire comme à son habitude – bien installé dans son fauteuil, se frottant les mains, pendant que la jeunesse et les politicien.n.e.s et hommes et femmes de la société civile – courageux.ses s’indignaient et luttaient se faisant tués, emprisonnés pour ses droits.

Il aurait fallu qu’il se montre quand il était encore temps. Il aurait fallu qu’il parle et qu’il s’oppose, qu’il subisse ce parfum de lacrymogène face au siège établi devant la demeure dudit citoyen, opposant, premier opposant, imposé par cet état qu’il a rejoint et soutiens ouvertement. Mais comment s’opposer depuis les coulisses de la cuisine qui fomente le malheur des sénégalais.

C’est la seule chose élégante et de surcroit courageuse qu’il aurait pu faire à défaut de colporter aujourd’hui une nouvelle idylle ; une nouvelle dignité.  

Dit-il « Je soutien le fait que Ousmane Sonko puisse être candidat à l’élection présidentielle de 2024, quelque soit l’issue du procès en appel et même en cassation. »  

Pardon !? Quand la ruse permet la maitrise du maniement du discours, la malhonnêteté elle est souvent la cause de la maladresse et de la confusion du sens. Il devrait pourtant se souvenir, lui qui est si beau et si intelligent, qu’en primaire on nous a toujours dit qu’il ne fallait pas additionner des choux et des carottes.

Le voilà donc investi d’une belle fumisterie consistant à faire croire « aux jeunes du pays qu’il ne sert à rien de casser et de brûler » puisque « personne n’a peur de leur leader ». En gros qu’il faudrait qu’ils rangent gentiment leur détermination et qu’ils s’en remettent à la foi en notre justice et l’impartialité de l’état et du gouvernement. Comme pour Karim Wade et Khalifa Sall. Mais oui ; c’est exactement ce qu’il faut : s’en remettre à dieu le tout puissant mais surtout aux belles paroles d’Idrissa Seck.   

Eh bien voilà qui est bien dit !

Vraiment !

La parole que tout le monde attendait !

Tout ce bouis et ce réemménage pour rien. Il aurait juste fallu, comme il le demande maintenant que d’une certaine façon attendre que les choses se tassent, laisser faire le gouvernement, les ministres et les magistrats qui sont en charge des différents dossiers. Mais surtout attendre la parole si haute et si éclairée d’Idy. L’homme l’ombre et de la manigance qui traduit les versets et décortique leur sens et leurs bienfaits au Président certes bon réciteur répétiteur mais grand ignorant de la profondeur du Saint Coran.   

En plus, il rappelle qu’il a failli être son patron (je pense qu’il voulait dire son leader) de Sonko qui est allé chez lui à deux reprises pour militer dans son parti.

C’est là tout l’art de la manipulation et de la malhonnêteté. Entre 2005 et 2007 je connais énormément de jeunes étudiants qui auraient donné leur vie pour le protéger contre Wade. Je suis malheureusement heureux de ne m’être jamais trompé sur l’homme et avoir tenu à son égard les propos que je vous partage maintenant.  

Il aurait mieux fait d’abord de dire quand est-ce que Sonko était venu chez lui ? Ne serait-ce pas plus honnête ? Plus élégant ? Est-ce nécessaire de rappeler que c’est bien là la grandeur du Sénégal et des sénégalais qui déteste qu’on maltraite les gens. Et que ça l’a sauvé des griffes de Wade comme Macky plus tard avant de permettre au second qui vraisemblablement a eu plus de chance, d’accéder à la présidence. Et dans le même temps c’est notre garantie depuis qu’on est une république pour sauvegarder la paix mieux que d’autres en Afrique. Que même si le souhait de chacun est que le sentiment et la parole de défense des « faibles », des opposants et les alertes quant aux dérives politico-judiciaires soient portées par des chefs religieux et coutumiers par croyance, par respect et par tradition ; en dernier recours le peuple sait prendre ses responsabilités pour s’interposer et réclamer justice. Il – le peuple - porte à lui seul l’engagement et la responsabilité de la résistance légitime.

Les périodes ont bien changé et les sénégalais, je l’espère ont finis par reconnaitre les deux tons de sa vestes si réversible et aussi légère et hélas pas transparente.

« J’exige de lui qu’il prenne l’engagement au sein d’une débats » que lui Idrissa Seck organisera, bien sûr avec l’argent du CESE (enfin une raison d’exister !), avec les jeunes, notamment du Pastef, qui arguent qu’au prix de leur vie leur leader sera bel et bien candidat. Et que Lui, toujours Idrissa Seck, alias Ndamal Cadjor, « pose comme condition sine canon que pour que Sonko obtienne son engagement à lutter à ses côtés pour son droit à la candidature, il faudra que ce dernier s’engage devant le peuple sénégalais que même s’il est élu président à l’issue des élections de 2024, il faudra que le procès aille au bout. Et que pour finir, s’il est reconnu coupable il devra démissionner ». Il ne manque vraiment pas de prétentions.

Cette réponse est à moi : Disons que Idy, tu nous tympanise. C’est bon lâches l’affaire ! Ta façon de raser les portes et les demeures fait pitié. Le fait même de devoir passer par le nom de Sonko pour exister médiatiquement est un aveu de votre déclin idéologique, politique et pire encore médiatique. Un aveu d’inexistence dans la scène politique nationale et internationale. La coïncidence entre vos sorties récentes et les articles sur rfi et France 24 il y a une dizaine de jours, ainsi que votre venue à Ndiaganiao montre que vos déplacements sont prémédités et s’inscrivent dans une campagne de renaissance sinon de réminiscence politique. Vous avez, parait-il, sauvé le soldat Wade avec « votre marche bleue », maintenant il faut vous sauver contre vous-même ; comme si le long séjour dans l’eau changeait le tronc d’arbre en crocodile. Mais vous oubliez que les sénégalais vous avaient plébiscité en 2019 ; ce que vous avez échangé contre des combines crypto-personnelles pour un pauvre poste de .

On se souvient tous que tu as posé un lapin gros comme ton inélégance à Sonko et aux sénégalais au sortir de ces mêmes élections en 2019. Et que les raisons de cette traitrise tu les as toi-même mise à nue à l’issue de ta nomination au CESE en affirmant lors de ta première conférence de presse que tu étais « …après plusieurs mois d’échanges dans le cadre du dialogue national, comme au cours de plusieurs rencontre en tête à tête avec le président de la république, après une analyse lucide et sereine du contexte international, du contexte africain sous régional et national [toujours bon dos les contextes !], la nécessité nous est clairement apparue de répondre positivement à l’appel du président de république pour une union… »

En dire plus serait que pure perte de temps.

Il faut juste conclure par ce fait que personne ne peut aujourd’hui discuter : tout est possible au Sénégal et ces gens, @Macky, @Idrissa Seck ne nous respecte pas. 

Mais « nak » : « bédjoub kanam boromakoy fadjal bopam » (une gifle en pleine face, seule la personne qui l’a subi peut s’en venger)

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