«
L’Abîme »
Décrépitude idéologique et embrouillaminis
politique
Y dit ! …
Il a dit quoi et surtout où ?
Oui que s’est-il dit ? Ça nous intéresse ?
C’est ça ; voilà ce que nous faisons tous ;
tout craquement de brindille est devenu déflagration médiatique ; Nous
voulons tous voir et surtout tout voir, tous entendre et absolument tout entendre
;
Tout de suite maintenant et tant pis pour notre
reste ; on en veut d’autres et plus vite encore ;
En directe : le live ! Qu’importe qu’ils n’aient
rien à dire et nous rien à y penser.
C’est comme ça. Voilà comment nous pensons : avec le bruit et le mouvement.
Brut ; ou distillé,
Fin, prosaïque ;
Cout-de-gueulesque ou nuancé : nous voulons tout.
Oui tout !
Elle est où la vérité ?
Quelle vérité ? Il y a une vérité ? Ah
oui : le ciel est bleu ; la mer salée, le soleil crame, le politicien
surjoue, ment et vole... Ça arrive ! Bien trop souvent !
Quelle
vérité ?
Peu importe nous tenons à ce que tout soi dit. Que la
place redevienne publique, les hommes et les femme vu.e.s et les affaires de la
cité au su devant nous.
Tout oui ; nous voulons tout. Cela n’a que trop duré
et on ne s’est que trop écarté,
Amassé,
Ballotté,
Enfariné,
Éloigné… rendu invisible… utile à l’inutilité dans nos
affaires.
Maintenant nous voulons tout. Qu’on se trompe, que l’on
s’égard ou que l’on invente et réinvente l’eau chaude : pourvu qu’on ait
la chaleur de notre travail !
Oui réinventons la glace ; pourvu qu’on ait la
fraicheur de la liberté !
Si tel est le prix de la vie ; le chemin des
retrouvailles avec nous-même ;
L’amour d’être des semblables ;
Le désire de la joie et le bonheur du rêve : qu’il
en soit ainsi !
Dans cette masse
Idy a dit ?
La première mention de la
télévision couleur apparaît dans un brevet allemand datant de 1904. Plus tard,
en 1925, l’inventeur russe Vladimir K. Zworykin dépose également un brevet pour
un système de télévision couleur entièrement électronique. Deux conceptions qui
n’aboutiront pas à l’époque, mais qui restent perçues comme les premières
propositions documentées de l’Histoire.
Il faudra attendre entre
1946 et 1950 pour que les laboratoires de recherche américains RCA n’inventent
le premier système de télévision couleur électronique au monde. Un système
réussi (enfin !), dont la RCA autorisera la diffusion commerciale le 17
décembre 1953
Passes ! Mes oreilles en saignent déjà que je daigne
y consacrer du temps.
Quand on arrive en France et que l’on commence l’apprentissage
populaire de la langue on remarque assez vite et très aisément un
« vide ». Je dirai plutôt une absence – il est dans l’ère du
temps de suivre patiemment les sentier sinueuses et escarpés mais euphémisés de
l’usage des mots ; ce n’est point sans maux mais moderne. Disons
« mauterne » ! - d’un certain nombre de mots tels que :
polie, honte, pudeur, vergogne…
Il n’y a pas de réflexion. Mais juste un constat. Qu’en
aurait dit Nietzsche ! Bien !?
Peut-être qu’il est mieux parfois de s’en tenir aux
faits.
TU LIS MAIS TU N’ENTENDS QUE TA VOIS
Idy aurait lu la tribune que voici (partagée avec
vous le : ICI
)
En cela il répond ceci :
« J’ai lu avec intérêt un trio
d’intellectuels célèbres Boris Diop, Felwine Sarr et Mbougar Sarr, mais leur propos ont
manqué de nuance et d’équilibre voir d’équité et m’ont donné le sentiment
qu’ils parlaient sous la dictée de maître autre que la vérité paraît de leurs
attributs de grands intellectuels sans doute pour donner du crédit à leur
parole biaisée et partisane. Du haut de la septième hauteur, ils me permettent
ce rappel : lorsque l’intellectuel trempe sa plume dans son encre, pour
transcrire sur son papier les conjectures de son esprit, son premier devoir est
de se souvenir qu’il ne lui est donné que peu de science. C’est seulement sous
la contrainte de cette humilité qui doit s’adresser à un peuple de lecteurs où
séjournent des doués d’intelligence anonymes et silencieux capables de détecter
les motivations les plus secrètes et les commandes qui les actionnent »
Idrissa Seck | Réponse d’Idrissa Seck à Felwine, Mbougar et Boris : « Vos propos ont
manqué de nuance et d’équilibre voire d’équité… »
à Site de Dakar actu (https://www.dakaractu.com)
| https://www.dakaractu.com/Reponse-d-Idrissa-Seck-a-Felwine-Mbougar-et-Boris-Vos-propos-ont-manque-de-nuance-et-d-equilibre-voire-d-equite_a234305.html
à Chaine YouTube de
Dakar Actu HD TV | https://youtu.be/SRrV7h-O2y4
Monsieur,
Si vous étiez moins comme vous êtes, vous serez
uniquement tartuffe, une perte pour la Nation, mais du coup, tel que vous êtes,
vous êtes hautement méprisable !
Ce sont des mots durs certes mais
qui vous honorent car c’est une paraphrase des mots adressés à Schopenhauer par
sa mère Johanna. Mais ils sont néanmoins à prendre comme tels !
Trauma de la « dualité »
Le problème n’est pas tant que « des gens » ne vous
aiment pas Idy. Si, bien sûr : des gens vous aiment ! Bon, je
crois ! Sinon il n’y aurait pas de marchandises bons marchés sur les étalages.
Le Sénégal dans sa marche
vers la décentralisation vous est reconnaissant pour la nouvelle identité
que vous avez donné à la fonction de Maire. Par le même temps cette belle image
données à la ville historique et révolutionnaire et résistante de Thiès (oui j’ai bien dit
« révolutionnaire » ; une bonne raison de relire « Les
Bouts de bois de Dieu » en ces temps durs où malgré toute la mollesse de
l’indignation se fait mieux lire). Ou même que l’on ne soit pas reconnaissant
pour tout ce chemin parcouru avec le Vieux Laay Wade. Car on peut dire que « la marche bleue », dont il
parait que vous avez été l’initiateur, « nous a offert » le retour de
Wade dans la scène politique et cérise (ou épi dans le keul* / *Keul = calebasse ou bol, récipient) notre alternance en 2000.
Et même, si ça peut flatter un soit peu votre égo, que
oui, vous semblez bien être un homme érudit.
Que vous cultivez dans de multiples potagers comme jadis
au 19ème siecle, les grands savants, la maitrise aussi bien de la langue de Kocc Barma (philosophie wolof. Incarne l’encyclopédie
« orale » de milliers de proverbes et maximes et passe pour ce
philosophe du bon sens populaire, porte-parole des sans-voix et régulateur de
sa société. Il organisait aussi des agoras avec d’éminents autres sages du
royaume et le fruit de ces échanges et les idées qui en émanaient servaient au
roi pour une meilleure gouvernance de la cité…/) que de la
langue de Molière mais aussi du coran et des hadjis du prophète (PSL). « Sahdek »
ou « masha Allah » ; mon cÅ“ur balance !
Mais qu’est-ce que vous nous… ennuyez !
Vous mettez le débat au ralenti et en contre sens des
enjeux actuels et à venir ;
Vous passez votre temps à vous
parler !
Ce qui vous empêche de sentir et de voir le tournant qui s’est opéré dans le sens
politique ;
Votre habitus vous trahi ;
La lueur du pouvoir côtoyé de si près ; assez
souvent ; trop souvent même vous éblouie et vous égard de notre
sensibilité et de nos priorités ;
Cette chaleur de ce semblant de puissance du pouvoir, de
n’avoir pas été le vrai et le seul fils du père, et le regret de n’avoir pas
été patient, sage et au contraire d’avoir été gourmand vous étourdi.
De fait, vous nous parlez toujours depuis les méandres de
la pomme.
Il faut croire que chaque
peuple a sa Valls
« Le
Sénégal est une grande nation démocratique qui peut connaître par moment des
crises violentes comme en France avec les gilets jaunes ou aux États-Unis avec
l’attaque du Capitole. » ibid. Idrissa Seck
Tu rêvais et sûrement que tu as travaillé dur pour être
le premier. Mais Dieu ;
Tu sais :
Dieu !
Celui-lÃ
même dont tu nous parles très souvent ; trop souvent même et que
certainement que tu n’écoutes que très peu ; peut-être même jamais,
a peut-être [contrairement Ã
toi, je ne sais pas citer le coran mais j’écoute !] ;
A, peut-être, décidé que tu ne seras, toute ta vie, que le
deuxième.
Second de Wade !
Second de Karim !?
Second au présidentiel derrière Macky ; Aïe !
Second actuel, ou pire, en tant que non-opposant !
Mais ça aussi c’est beaucoup trop dur pour toi :
s’opposer !
Comme un lapin (symbole
de l’intélligense dans les comptes sénégalaises / comme le renard en France |
de la même façon que l’hyène pour nous est l’équivalent du loup…)
Oui c’est dur. Mais c’est déjà pas mal non pour ton
ambivalence et ton manque de clarté et même de respect régulier envers l’intelligence
et la bienveillance des sénégalais qui ne t’ont rien demandé.
Et même de modestie : mais ça ce n’est rien ;
c’est presque à ton honneur.
Alors, en bon compatriote, je dirai : prends ça Idy !
Et lâches-nous les baskets !
Peinture de Ivan Philippovich Tupylev (Toupylev) (1758-1821),
huile sur toile, 1787 (Image et
citation | Maximilien Lormier le février 04, 2012 | Alexandre le Grand et Diogène : une rencontre de géant)
Roi, général, fils de
Zeus| Diogène (413 - 327)
- « Je
suis Alexandre
- Et moi Diogène, le cynique
-
Demande-moi ce que tu veux, je te le donnerai
-
Alors : ôte-toi de mon soleil
-
Comment ? N'as-tu donc pas peur de moi ?
- Et
alors : Qu'es-tu donc ? Un bien ou un mal ?
- Un
bien évidemment !
- Qui
donc, pourrait craindre le bien ? ».
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« Si je n'étais
Alexandre, je voudrais être Diogène ».
Hors Dieu
« Kuy yoot du sekheet » (celui qui est à l’affût
ne peut se permettre d’éternuer…)
Mais il parait que la chair ne se congèle pas deux fois.
Pour les légumes c’est pareil !
Tu as réussi à te maintenir ;
Muet en tant qu’opposant et mieux encore inerte aux problèmes
des sénégalais ;
Soi-disant cultivant le mutisme et l »’art de la
surprise
Schopenhauer écrivît pour son chien ces mot avant de lui
léguer sa fortune :
« Mon chien est
transparent comme du cristal…. S’il n’y avait pas de chiens, je n’aimerais pas
vivre… La vue de tout animal me réjouit aussitôt et me dilate le cÅ“ur ».
A votre avis que peut penser Macky de vous ?
Ne parlons pas de la jeunesse sénégalaise dans les rues !
@Sonko
@MackySall
@IdrissaSeck
@Sénégal