J'observe la nature
Elle garde ses réflexes
Nous aussi, toujours en quête de liasse
De clinquant, d'odeurs d'émerveillement vers de nouveaux horizons
18-2-24
RETOUR CROISÉ ENTRE LE THÈME DE LA DISCUSSION « VERS UN PRINTEMPS SUBSAHARIEN ? » DU FESTIVAL ET ACTUALITÉ POLITIQUE AU SÉNÉGAL
#1 | 18-2-24 | Journée spéciale | Festival Atlantide | Édition 2024
//Depuis 2013, Atlantide, Les Mots du Monde à Nantes est un festival de littérature coproduit par La Cité des Congrès de Nantes et le Lieu Unique, centre de culture contemporaine de Nantes. Depuis 2016, l'auteur Alain Mabanckou assure la direction artistique. « Chacun peut y trouver son bonheur de lectrice et lecteur, en mots ou en dessins, plonger dans l’œuvre de grands noms de la littérature ou découvrir de nouveaux talents. Et pour nourrir l’imaginaire de chacun·e, le festival diversifie les formes de la création littéraire. // . En savoir plus | https://www.atlantide-festival.org/festival/
L’Atlantide* (du grec ancien Ἀτλαντίς / Atlantís) est une île mythique évoquée par Platon dans deux de ses Dialogues, le Timée puis le Critias.
// Le Timée (en grec ancien : Τίμαιος / Tímaios), l'un des derniers dialogues de Platon, est considéré depuis l'Antiquité comme l'œuvre capitale du philosophe. Rédigé sans doute vers 358 av. J.-C., à peu d’intervalle du Politique et du Philèbe, mais avant Les Lois […] une réflexion sur l'origine de l’univers, la nature du monde physique et la formation de l'Âme du monde […] Platon y développe une cosmogonie dans laquelle prennent place les théories novatrices du lieu, du Temps et des transformations mutuelles des éléments, expression de la puissante stimulation intellectuelle
Critias ou Sur l’Atlantide (en grec ancien Κριτίας ἢ Ἀτλαντικός / Kritiás ề Atlantikós) est un dialogue inachevé de Platon. Tout comme dans La République et le Ménexène, Platon montre dans ce dialogue une hostilité pour la représentation anthropomorphique qui accepte la querelle entre les dieux.
Le philosophe grec poursuit dans ces deux ouvrages un but précis : démontrer aux hommes de son époque que dans les temps anciens la Grèce avait été capable de vaincre des ennemis puissants, commandés par des rois fabuleux. […] Platon légitime par-là même son utopie en ayant recours au mythe. //
« Vers un printemps subsaharien ? »
//Coups d’État, dictatures, révoltes des peuples… ont marqué cette dernière décennie. Beaucoup d’observateur·ices prévoient en Afrique noire les mêmes mouvements populaires qui ont secoué le monde arabe et qu’on avait qualifiés de « printemps arabe ». Quel regard portent ces auteur·ices et dans quelle mesure la littérature peut-elle jouer un rôle ? //
CHARLINE EFFAH (GABON)
« Charline Effah est née au Gabon, a grandi et fait ses études à Libreville. Elle a obtenu une bourse de troisième cycle et s’est inscrite à Lille 3, où elle a soutenu une thèse de littérature française. Aujourd’hui, cheffe d’entreprise à Paris le jour, elle écrit la nuit. Pour écrire Les Femmes de Bidibidi, Charline s’est rendue sur place au nord de l’Ouganda. »
ABDOURAHMAN WABERI (DJIBOUTIE / FRANCE)
Abdourahman A. Waberi est né en 1965 à Djibouti, il vit entre Paris et Washington. Depuis le Pays sans ombre (1994), premier volume d’une trilogie consacrée à son pays d’origine, jusqu’à la Divine Chanson (Prix Louis Guilloux 2015), son œuvre romanesque est traduite dans une douzaine de langues.
Abdourahman WABERI, romancier, poète, essayiste et scénariste, auteur de plusieurs ouvrages primés comme le roman panafricain Aux États-Unis d’Afrique. Pensionnaire de la Villa Médicis en 2010, Grand Prix de la Francophonie de l’Académie Française en 2021, son œuvre est traduite dans tous les continents. Il enseigne les littératures d’expression française et la création littéraire à l’université George Washington (Washington DC) et collabore notamment au Monde. Dernier ouvrage paru : Notre France Noire de A à Z, avec Alain Mabanckou et Pascal Blanchard (Fayard, 2023).
Vous voulez tâter le tempérament du Monsieur et entendre le son de nos rires ; aussi brefs ont-ils été ; resterons gravés. Il m’a parlé de vous, sereers : vous êtes partout ! ;) Allez donc humer la joie et les cliquetis de cet humour et cette espièglerie qui raisonne dans toute la perspicacité d’une âme poétesse. Pour lire « Pourquoi écrivez-vous en français ? » | Abdourahman A. WABERI 16 mars 2006, Libération
· https://www.zulma.fr/auteur/abdourahman-a-waberi/
· https://www.zulma.fr/bonus-livres/pourquoi-ecrivez-vous-en-francais-dans-liberation/
· https://www.atlantide-festival.org/auteur/abdourahman-a-waberi/
WILFRIED N'SONDE (CONGO / FRANCE)
« Né à Brazzaville, Wilfried N’Sondé vit à Lyon. Il a notamment publié Le Cœur des enfants léopards (prix des Cinq Continents de la francophonie et prix Senghor de la création littéraire) et Un océan, deux mers, trois continents (prix France Bleu/Page des libraires, prix des lecteurs de L’Express/BFMTV). La Reine aux yeux de lune est son huitième roman. »
ALAIN MABANKOU | DIRECTEUR ARTISTIQUE
A qui j’adresse un grand MERCI pour le petit moment de
discussion, la disponibilité d'après conférence et surtout POUR SON ACCESSIBILITÉ !
A TOUS donc, pour avoir impulser et permis ces petits moments d'échanges certes
courts mais hauts d'enseignements, de "proximité" et surtout de
lucidité sur le monde en particulier et la vie en général.
#3 | Le corps des femmes ; au-delà de la parité
L'usage du corps des femmes par les politiques de par la culture et le folklore pour arrondir les angles de la propagande est une réalité historique. Et ça continue.
Je constate d’ailleurs depuis que depuis « la prise d’acte » du dirigeant par rapport à la claque du CC, les propagandistes masculins sont comme pris d’un élan de conscientisation visant à alerter sur l’influence de la puissance coloniale (diplomatique, financière, affairiste, secrète militaire) possible dans la politique nationale. Mais aussi du « risque » qui pèserait sur la tête du dirigeant dans le cadre de contrats signés… Le jeu étant une succession de mensonges et propagande poussant à l’acceptation et à une forme de lucidité obéissante.
Les « débats » devenant houleux jusqu’à la limite d’en venir aux mains, cette stratégie parallèle s’accompagne donc avec une présence accrue des « leaders » féminins sur les plateaux. Connaissant la culture sénégalaise sur le « respect des égards », cette approche désoriente dans un premier temps et de faite apaise les échanges. Apaise étant une forme de maîtrise des ardeurs contre le pouvoir et dans l’autre sens des offensives parfois à la limite de la provocation. D’ailleurs on constate que c’est dans ce même registre que la ministre Aminata Tall Sall, ancienne avant-garde de la jeune pousse socialiste avec Khalifa A. Sall et bras armé de la communication d’antan
Comment les journalistes, opposants et société civile vont se sortir de cette nouvelle entourloupe. Ce qui ne veut en rien dire que l’importance et le poids féminin se limite à cette « caricature ». Loin de là. Le Sénégal même s’il tarde à élire son
Question : « J’ai entendu que le Conseil Constitutionnel du Sénégal avait retoqué le décret de loi "annulant" la campagne et "reculant" les élections présidentielles par Macky Sall et les députés proches du régime. »
Réponse
: CE N'EST PAS UNE BONNE
NOUVELLE. CAR ELLE EST INCOMPLÈTE.
De plus, les « sages » nous ont habitué, en dépit de
toutes les compétences que leur confère leur statut, ajouté à l’ensemble des
privilèges et toute la légitimité que leur accorde une telle autorité, de se
déclarer "INCOMPETANTS" !
Incompétents ! ???
D’où ?
D'où le besoin qu’ils avaient, dans cette malheureuse occasion, de rappeler dans leur [Considérant 7], toute l’entendue de leur compétence.
NUANÇONS D’ABORD. DANS LE SENS DE L’APAISEMENT
à Les institutions existent. Elles peuvent, par LA SEULE VOLONTÉ D'APPLIQUER LA LOI, fonctionner !
à La vérité c'est qu'à chaque fois que la loi est dite « dans sa vérité et dans sa clarté » LE PEUPLE, MÊME INSATISFAIT, RESTE CALME ET ORGANISATEUR D’ÉCHANGES SAINES !
à Le peuple qui souhaite, demande, alors même qu’il peut exiger, la bonne marche de la gouvernance du pays sait que LE MAL n'émane pas que du seul fait et de la seule volonté d'un président.
à Ce qui ne le dédouane en rien, au contraire, le dirigeant. Car si des ministres, des députés, des procureurs, des juges, des policières, des gendarmes, des agents administratifs... TOUS POUR LA PLUPART ASSERMENTES, osent, en toute flagrance, enfreindre des lois et des règlements, c'est en partie par leur MANQUE D’ÉTHIQUE peut-être, d'honneur ET DE FOI - puisque la plupart "jurent !" - et engagent leur RESPONSABILITÉ PERSONNELLE. Mais c'est aussi, en plus grande partie, parce que l'EXEMPLARITÉ NE RUISSELLE PAS du sommet. La bonne marche d’une République dépend même de cette « subordination ». Du respect de l’ordre donné.
à Dans le même temps le « dirigeant » ne tient jamais lui-même les matraques, les fusils et les bombes lacrymogènes. Le zèle est un forfait individuel et personnel. Cette donne n’apparait jamais dans le discours des « sages ». Le « dirigeant » tient toute sa latitude de qualification des faits même quand la réalité montre autre chose ou carrément le contraire.
à La démocratie n'a besoin, ni de grands discours, ni d’appels superflus et répétés au dialogues forcés à tout va mais du respect des lois et de l'ESPRIT DE LA VOLONTÉ POPULAIRE
C'est à dire qu'on lui laisse toute sa Liberté de Parler, Sa Liberté de se Déplacer, Sa Liberté de se Réunir, Sa Liberté de dire et s’il le veut, de crier ses Opinions DANS TOUTES LEURS DIVERSITÉS.
Mais également, qu’à CHAQUE FOIS QU’IL SOUHAITE entendre les prétendants aux manettes de sa destinée et qu’il souhaite USER DE SON DROIT SI RARE ET SI MINCE MAIS HAUT COMBIEN CRUCIALE POUR SA VIE, DE TRANCHER qu’aucune « autorité » n’ose s’interposer. Par quelque motif que se soit.
L’IMPASSE EST UNE NOUVELLE FACE
Puisqu’une crise née souvent de l’incertitude ou de l’ignorance. Elle reste une force. C’est seulement avec elle qu’on peut exiger l’impossible. Construire un imaginaire puissant qui va s’ancrer dans les cœurs et dans les esprits. C’est la base même de toute Utopie réalisable.
#5 | Un retoquage qui enfante d’un GROS NÉANT
Si le CC avait repris toutes ses prérogatives et remis comme le veut sa mission toutes les juridictions à leur place, il aurait exigé le maintien de la campagne électorale et de surcroît la tenue des élections présidentielles le 25 février 2024.
Dans son [Considérant 20], y a-t-il là une
erreur ? À ce que je sache, ce n'est pas le conseil constitutionnel qui
organise les élections. Pourtant il « constate L'IMPOSSIBILITÉ D'ORGANISER
LES ÉLECTIONS à la date initialement prévue » et dans le même temps, il ne
fait qu’« inviter les autorités COMPÉTENTES à la tenir dans les meilleurs
délais". Une décision qui, à ma connaissance, n’est basée sur aucun rapport ou
audite connus.
J’Y VOIS DONC, AVEC TOUTE LA BONNE FOI ET TOUT LE RESPECT QUI SIED, UNE
CONTRADICTION.
L'Article 31 de la constitution dit | //Le scrutin pour l’élection du Président de la République a lieu quarante-cinq jours francs au plus et trente jours francs au moins avant la date de l’expiration du mandat du Président de la République en fonction. [...] // Un élément entre autres, sur lequel le CC s'appuie pour juger la dérogation votée par l'assemblée nationale « CONTRAIRE A LA CONSTITUTION » dans sa décision à l'article 2 pouvait permettre, à défaut de tenir les élections à la date prévue, au plus, comme le rappelle l'article 31 de la constitution.
AU LIEU DE DÉCLARER UNE IMPOSSIBILITÉ D'ORGANISATION, EN EMBOITANT LE PAS A L’ENSEMBLE DES ADMINISTRATIONS COMPÉTENTES QUI AVAIENT AU PARAVENT DÉMONTRER DE LEUR MAUVAISE FOI, DE LEUR PARTIALITÉ ET MIEUX ENCORE, DE LE LEUR MANQUEMENT AU DEVOIR QUI LES INCOMBE, IL AURAIT ÉTÉ PLUS JUDICIEUX – DE MON POINT DE VUE – D’INSUFFLER AVEC TOUTE LA RIGUEUR QUI VA AVEC, UNE TENUE DES ÉLECTIONS AU PLUS TARD LE 15 MARS.
Comme je l'écrivais ce texte. Ils nous remettent dans une Nasse.
Et je prends les devants, car c’est ce en quoi je crois, l'insatisfaction
citoyenne et même la colère, exprimées ici ou dans les rues, les boulevards,
les places et les marchés, sur les terrains de foot comme en ligne sur des
supports médiatiques, n'est en rien un outrage !
J’AURAIS AUSSI AIME QUE CE PRÉALABLE SOIT RAPPELÉ HAUT ET FORT A L’ENDROIT DU GOUVERNEMENT – J’ALLAIS DIRE LA CLIQUE ! C’EST LA MÊME CONSTITUTION QUI LE GARANTIE ;
NOUS – LES POPULATIONS - VOILA DONC PLONGE DANS UNE IMPASSE AU MOMENT OU LEUR RÔLE PRINCIPAL DE RÉGULATEUR, DE GARANTIE DE L’ÉTAT DE DROIT ET DE LA STABILITÉ SOCIALE LEUR TENAIT DE S'AVANCER DE LA FAÇON LA PLUS AFFIRMÉE ET LA PLUS PRÉCISE POSSIBLE.
#6 | Tu as dit : pacification ?
La vague de libérations n'est autre chose qu'un aveu de culpabilité et de mensonges du régime, qu'il y avait belle et bien QUE DES PRISONNIERS POLITIQUES. Une preuve DE PLUS d'une propagande énergivore, vorace et éhontée mais désuète, inefficace. Infertile !
Cela acte dans toute sa mesure LA VICTOIRE POLITIQUE de
Ousmane Sonko sur Macky Sall. Ni n'a la soupape
judiciaire, ni le barrage répressif encore moins la profusion rhétorique n'aura
donc suffit à annihiler l'effervescence du MOUVEMENT Pastef. Pourtant,
disent-ils, dissous !
"Mbétté !" (Laissez-moi rire !)
IL FAUT DIALOGUER ? OUI !
MAIS PAS DANS LES TERMES DE MACKY car il est le problème et il regarde les
sénégalais comme des ennemies qui l’empêchent d’être oint ROI. Dans une
République !;)
Voir mon texte > [SÉNÉGAL : UN RÉGIME PRÉSUMÉ DÉMOCRATiE ! | 16-11-2023]
#7.1 des détentions sans autres motifs que préventives dans la perspective de coups de force répressifs. Des avant-acts de toutes les forfaitures en cours et à venir du régime. Des agissements pour EMPÊCHER TOUTE POSSIBILITÉ DE CONTESTATION ET D'OPPOSITION MÊME PACIFIQUE ÉTAIT LA BIEN MANIFESTE.
#7.2 les récits des jeunes sont glaçants de par leur injustice, leur
brutalité et leur violence...
Ce traumatisme sera à vie.
Même s'il est salutaire qu’au lieu d’une révolte et un besoin de vengeance
aveugle, a créé un terreau conscient et de lucidité sur la nature et la
mentalité des dirigeants actuels. Ils disent : « nous avons souffert mais c'était un prix à payer ; une participation
pour leur leader. Comme on se dit, nous dormions et
Sonko nous a réveillé ! ».
Il faut l'entendre !
#7.3 Et IL FAUDRA PAR TOUS LES MOYENS QUE CES JEUNES SOIENT ACCOMPAGNES DANS LE RÉTABLISSEMENT DE LEUR DIGNITÉ ARRACHE SI ABRUPTEMENT ET AUSSI VIOLEMMENT ET TANT ARBITRAIREMENT. Que l'autorité judiciaire et l'état reconnaissent ouvertement leurs fautes vis-à-vis d’eux et les indemnise.
#7.4 Ce sera une façon d’armer plus – c’est primordial ! – le peuple, la jeunesse sur la nécessité de construire et de conserver dans toutes les entrailles de la société un élan patriotique ; éveil, garde-fou citoyen, près à résister contre toute tentative intro ou extra territoriale d’usurpation des ressources qui appartient à tous. Et DIRE POUR CETTE PARTIE QUE DÉSORMAIS, TOUT LE MONDE SAURA QUE LA RESSOURCES N’EST PAS QU’INTELLECTUELLE, CULTURELLE OU MINIÈRE ET HALIEUTIQUE MAIS ELLE EST AUSSI INSTITUTIONNELLE.
De la même manière qu’on a « découvert » que le PATRIMOINE n’était pas qu’une question d’historique et de mémoire collective mais la réalité tangible et immatérielle de nos habitudes, de nos échanges et de nos goûts
Mais qu’il est aussi l’imaginaire qui évertue, fabrique et consolide NOTRE SENS COMMUN.
#8 | Un chaos prémédité
Tout ce qui se passe au Sénégal est prémédité
et fomenté même si le déroulement exact des évènements échappe aux
instigateurs. Par une série d'enfermement préventifs. Mais également de
radiations, de limogeages et surtout de votes de lois et dispositifs confiscatoires
des libertés inscrites en dur dans le code pénal et le code de procédures. Le but étant de rebasculer une partie non
négligeable du pouvoir judiciaire à l’exécutif.
DONNER LES PLEINS POUVOIRS AU PROCUREUR DONC AU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR
ET DONC AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
#9 | La puissance des lettres
Un des sujets ayant surnagé
ce débat au festival, animé par Christelle Capo-Chichi, est le féminisme. Tant sur
les thématiques des livres que celle des questions-réponses.
Il apparait que même si celui-ci n'est pas écrit – ce qui ne veut pas dire théorisé, conceptualisé - en Afrique", dans ses différentes contrés existe dans les faits. Historiquement – écrit - au moins depuis le 15e. siècle au Congo dans le huitième roman de Wilfried N’Sondé, « La Reine aux yeux de lune ». Il se base sur l’histoire d’« une fillette aux yeux de lune qui voit le jour dans les eaux de la rivière Mpozo. Sa sœur jumelle ne survit pas. L'enfant miraculé est nommée Kimpa Vita, qui signifie « la jumelle née de la guerre ». En grandissant, Kimpa traverse des épreuves, et bientôt ses discours de résistance magnétisent. Pour ses fidèles, elle incarne l’espoir d’un avenir meilleur, telle une sainte africaine liée aux esprits. […] »
La puissance de l'écriture est la fabrique d’un récit comme l'eau sur le lit du fleuve. Les imaginaires qui en découlent, s'étalent, s'infusent, s'infiltrent et se lient aux corps. Et dans les esprits deviennent objets de connaissances, de représentation, d’incarnation et de luttes. Dans toute forme de société et de culture. Tout est une question d'exercice, de participation, d'existence, de disponibilité. De temporalité.
Comme dirait l'autre, il ne s'agit que de lièvres levés.
D'où l'expression qui est sortie dans ma discussion avec W. N’Sondé ; il
me dit « nous, nous avons le temps ». Par allusion à une expression
pour le moins dénigrant - vous avez l’heure et nous nous avons le temps – que de l'urgence qui se fait sentir autour de nous.
J'entends un Grand Homme politique français rappeler "qu'avant nous avions
le temps. Maintenant nous avons que des délais.
Je dirais que les deux affirmations sont vraies. Tout dépend d'où l'on
s'exprime.
#10 | L’Afrique n’est
pas un pays
Les peuples "africains" sont
différents et multiples de lieux, de réalités, de croyances, d'ethnies, de
langues, de coutumes, de priorité, de luttes et de sens politique. Il est donc
court, non avisé et pour le coup ignorant pour ne pas dire « bête » de penser les peuples - « africains »
- en une entité homogène, lointaine, noire, pauvre, unique, primaire.
Le raccourci « tribalisant » qui n'a de finalité qu'une définition primaire des attentes des différents peuples n'est qu'un facteur de plus d'éloignement, de fracture d'analyse, de mécompréhension inutile des réalités sur place. Wilfried N'Sondé, pour répondre à la question « que faire après toutes ces analyses, études... ? », sort son portable - cellulaire pour ma génération - de sa poche : « vous savez ce que c'est ça ? C'est un portable ! Il y a dans l'est du Congo un minerais du nom de Coltan. J’ajoute de Cobalt... On exploite les gens sur place, pour exploiter la matière première dans des conditions humaines POUR QUE CE PORTABLE EXISTE et nous revienne le moins cher possible. C'est l'affaire de tous !
QUELQUES BOUTEILLES AU SAHEL
// Les pays africains ne sont pas un isolat du monde. //
//Tant qu'il y encore du pétrole à … [image qui peut être reproduit dans
la plupart des capitales dans le monde], le Gabon, le Congo… seront exploités.
//
Abdourahman Walberi
// Comment se fait-il qu'un homme qui tient à peine debout,
incapable de tenir pendant 5 minutes un discours cohérent, peut tenir en laisse
des gens désireux, intelligent ? //
Charline Effah
NB : la photo illustre la disponibilité des auteurs qui ont eu la gentillesse de me dédicacer leur œuvres. Tout ce qui est écrit sur cette page reste une transcription personnelle et n'engage que moi.
* Source Wikipédia