13-10-24 | Justice, ton « amie »
que tu ne veux pas voir
#ghost #international #MackySall #senegal #dakar
Nul besoin de se montrer en images réjouissantes
d'envoyer des bons en mots fleuris à la planète entière
La planète ! Encore faire semblant
Encore ! Faire croire que vous travaillez pour le bien et la paix
Croire ? Nous faire penser que vous cherchez l'autonomie et le bonheur des
peuples... regardez-vous !
La Paix ? La colombe a beau porter Le Message, si la Terre n'est qu'éclats, de
feu et de décombres elle ne peut qu'ajouter sa fin au malheur déjà bien criant
Des cris ! Un dicton sérère dit « on n’oblige pas l'adulte à voir le ciel »
;
D'abord parce que c'est bête ; Même enfant on sait déjà où il est, le ciel. Nul
besoin de creuser mille paliers sous terre. C'est l'éléphant dans la pièce, le
ciel ! Dans ton propre doute - qui peut être aussi une turpitude - si c'est
juste pour le lui imposer de force, il a le choix de fermer les yeux ou bien
tout simplement jamais admettre voir autre chose que le champ de maïs de sa
grand-mère...
Le Réel ! Fermez les yeux ! J'essaie de comprendre
...vous avez bon droit et liberté sur votre vie...
Pourtant, à ce qu'il me semble, vous avez tout fait pour l'ôter à d'autres ;
Vos Adversaires dites-vous !
Au nôtre ! Vous voici en chair et en une
Tout en blancs vêtu, serein, souriant, confiant... Tranquille !
Regardez-le !
Libre ! Voilà qu'on lui « offrit » ...
Libre de sa l'attitude et tout compte fait... il nous nargue
Non ! On aimerait rêver et qu'il soit un mauvais cauchemar avec les yeux bandé
et des genoux qui s'obstinent à rester pliés
Pourtant le voilÃ
Ah oui... c'est bien non ! Il n'a rien d'un phœnix et Il semble vivre de sa
plus belle vie
Oh, c'est qu'il rayonne
Mais qu'il est beau
Est-ce donc notre image qui sombre
Et le devoir de réserve
Et le poids de la mémoire
Toutes ces images d'un futur radieux,
Clair et étincellent
Et nous
On ne sent que le fer qui se redit
À chaque instant sur nos points, gorges serrées, on étouffe de tous les maux
qui remontent des entrailles
lynchage orchestré puis savouré à pleine dents
calomnie et l'infamie langagière
torture ciblée et gratuite
la prison sans préavis ni jugement
les accusations et les barricades arbitraires
gaz nocifs et les bombes hilarantes
... de mort, de sang, de larme, de pleure, de solitude, de faim... le malheur
Silence et fin...
... Ã la ligne
Tout cela n'a jamais existé
L'international se f..t-elle.. disons : ignore-t-elle de la Justice ?
Peut-être pas !
En attendant, il marche à côté d'elle, feint de ne pas la voir. Nous faisant
croire qu'il n'est pas avec elle.
Vas ! Oui vas toujours
L'image parfaite de ce monde aux rêves fou d'humanité et d'universalisme qui se
fourvoie dans son internationalisme géopolitico-guerrière, amnésique et
mortifère
On devrait presque applaudir pour vôtre réussite dans ce "concert des
nations" comme vous aimiez tant l'imposer
Le concerto on l'entend pleine de batterie, de sifflements et d'éclats... et de
buées rouges de sang et de gravats
Et franchement, ce n'est pas resplendissant. Ça file même la g..be… disons
nausée !
Et les nations
Elles respirent la transparence
Pas des informations ni des lois
Pas des médias ni des élections
Il y a néanmoins des trous et des passoires
Des guets et des tranchées
Des trous et du flou
Partout des fous
On s'en fou de tout par Toutatis !
Bon sang Mauvais sang
Larmes de joie Armes de peine
Capital sans frein
On dit sans foi et on tue frais
Et ton amie ? Toujours là ! À portée d'une main
Ignorée et dénigrée, diffamée et travestie
Pourtant jamais lasse d'être là . A portée de nez
Pourtant : toujours là car telle est son destin
Tout le monde le voit. S'en détourne de peur
Bien plus souvent de lâcheté sous prétexte de distance, d'ignorance
Et un jour, tout se calme
Comme si de rien été, ragaillardis
Comme affligés, le monde se réveille
compte ses os et pèse ses cendres
Et « l'homme », allégé et aride de d’humanité
Tend la main… sur son épaule
Ah Justice ! t'es lÃ